Les énormes navires et les difficiles conditions naturelle du port de Dunkerque nécessitent du grand professionalisme des capitaines des remorqueurs qui assistent chaque jour les manoeuvres compliquées pour conduire les géants des mer, chargés de dizaines de tones, jusqu’à un quai sûr.

 
Dans la terminal ouest de Dunkerque, Le Bulk Mexico de 176000 tonnes, 292 mètres de long et 45 de large, termine de décharger une partie de chargement de charbon du Brésil. Soulagé et montrant maintenant un tirant d’eau de 14,25 mètres, il va pouvoir commencer sa seconde étape à Dunkerque, dans le quai Sollac, derrière l’écluse Charles de Gaulle.
 
Pilotes et remorqueurs se présentent dans les meilleures conditions pour faire face à une manoeuvre de cette envergure. La géographie de la zone de Dunkerque est très exigente. Dans la zone de Dyck, près de Calais et de la frontière belge, la mer est striée par ces long bancs de sable, entre lesquels les pilotes et les remorqueurs doivent trouver leur chemin.
 
Quatre remorqueurs , deux en proue et deux en pope, se faufilent sous la coque et commencent à manoeuvrer habilement le géant de la mer, évitant les courrants et les bancs de sables qui se devinent en regardant la superficie marine. “Ici il y a toujours du vent”, afirme souriant un des capitaines, “bien que notre problème ne soit pas le vent comme dans le golf de Gascogne, mais la mer courte et les courants et surtout, les bancs de sable qui nous entourent”.
 
Quatre heures et demi ont été employé pour conduire ce mastodonte depuis la haute mer jusqu’au quai. El bulk mexico atteind doucement le quai. Les écoutilles du gran navire s’ouvrent. La manoeuvre a terminé.
 
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