Le directeur général de Boluda Lines, Gorka Carrillo, donne une conférence à l’EDEM sur “L’ABC de l’internationalisation”
“Le transport maritime est une catégorie de transport vitale pour l’économie, et il responsable de 90% du transport commercial mondial en fournissant les combustibles, la nourriture et les matières premières essentielles à la vie moderne”, déclara le directeur général de Boluda Lines, Gorka Carrillo, la filiale de Boluda Corporación Marítima qui s’occupe du service global de transport et de la gestion internationale de marchandises.
Ces déclarations de Gorka Carrillo ont eurent lieu pendant sa conférence “L’ABC de l’internationalisation”, donnée le 17 novembre à l’École d’Entrepreneurs (EDEM), située à la Marina Real Juan Carlos I, fondation sans but lucratif, de caractère privé et dont la mission est à la fois la formation d’entrepreneurs, de directeurs et de chefs d’entreprises, mais aussi de promouvoir le leadership, l’esprit d’entreprise et la culture de l’effort.
Le transport maritime a une telle importance que sans son exitence “la moitié de la population mourirait de faim et l’autre moitié de froid”, comme l’a, à juste titre, souligné l’Organisation Maritime Internationale, d’après les propos de Carrillo.
Le directeur général de Boluda Lines a axé son intervention autour du transport maritime sur le continent africain, et il a expliqué de manière plus concrète l’expérience acquise par Boluda Corporación Marítima en Afrique Occidentale dans le domaine du transport et de la gestion de marchandises, et ce, depuis les années 80 en Lybie et plus principalement depuis l’an 2000.
Durant son exposition Carrillo était accompagné par Carlos Álvarez, lequel s’occupa pendant plus de 5 ans de la délégation commerciale de Boluda Lines en Mauritanie et Sénégal et qui partagea sa grande expérience personnelle, en soulignant les difficultés que les expatriés peuvent avoir dans des pays dont le développement est si différent, en matière culturelle, de logement, de sécurité, de médecine ou de santé mentale.
D’ailleurs, l’internationalisation de Boluda Lines en Afrique commença au Maroc (en 2000, à Casablanca et en 2001, à Agadir) ; expansion qui se développa en 2004 en Mauritanie, en 2006 à Dakar (Sénégal) et en 2011, aux îles du Cap Vert.
Gorka Carrillo démontra qu’actuellement “c’est le bon moment pour que les entreprises étrangères investissent en Afrique”, grâce à des facteurs comme l’ouverture de différents marchés, une classe politique et des fonctionnaires qualifiés, et des améliorations quant aux indicateurs de gouvernance.
“De plus -ajouta le directeur général de Boluda Lines-, le continent est la seconde région (après l’Asie Orientale) où l’économie globale croît le plus rapidement. Et, on attend que la croissance moyenne de ce continent de plus de 1 milliard 100 millions d’habitants atteigne 4.5% en 2017”. Parmi les autres données exposées lors de sa conférence, il a évoqué la population, dont 70% à moins de 30 ans, et dont plus de 50% vit dans seulement 7 des 54 pays qui composent le continent africain.
Actuellement, plus de 1.500 entreprises espagnoles opèrent sur ce continent et quasiment 20.000 exportent sur le marché africain. C’est dans ce sens que Gorka Carrillo a mis l’accent sur le fait que “L’année dernière, l’Espagne fut le troisième pays du monde gagnant le plus d’appels d’offres de la Banque Africaine de Développement”. La majorité des projets espagnols développés en Afrique son d’ordre énergétiques, hydriques et de voieries.
